Publié par romdhaneb le

VITE les signes AVC

Savez-vous reconnaitre les signes d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ?

𝐒𝐚𝐯𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝’𝐮𝐧 𝐀𝐜𝐜𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐕𝐚𝐬𝐜𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐂𝐞́𝐫𝐞́𝐛𝐫𝐚𝐥 (𝐀𝐕𝐂) ?

Tout au long de l’année, les journées mondiales se succèdent, permettant de mettre en avant certaines causes, maladies ou actions et de sensibiliser la population. Celle dont nous voulons vous parler aujourd’hui (29 octobre 2021) sera dédiée à l’Accident Vasculaire Cérébral. Tout le monde peut être concerné par l’AVC, des enfants aux adultes et il est donc important de rappeler les symptômes et facteurs de risques car il peut avoir des conséquences dramatiques pour les victimes.

L’AVC : à quoi est-il dû ?

Un accident vasculaire cérébral est l’arrêt brutal de la circulation sanguine au niveau d’une partie du cerveau. Les AVC peuvent être dus soit à un caillot dans une artère, c’est le cas trois fois sur quatre – ce sont les AVC ischémiques – soit à une hémorragie, par lésions des parois du vaisseau – ce sont les AVC hémorragiques.

Certains AVC ischémiques sont transitoires (AIT), les signes régressent spontanément dans les premières heures l’urgence et la prise en charge doivent être identiques car le risque de récidive précoce (dans les 24h) est élevé.

L’AVC en chiffres

On estime que 15 % des AVC surviennent chez les moins de 50 ans, 25 % chez les moins de 65 ans et, selon les données de l’Institut de veille sanitaire, le nombre d’AVC de l’enfant (moins de 18 ans) est proche de 500 nouveaux cas chaque année.

En France, environ 130 000 personnes sont atteintes d’AVC chaque année. Avec 40 000 morts, c’est la seconde cause de décès chez la femme et la troisième chez l’homme. De plus, l’AVC est la première cause de handicap acquis non traumatique en France avec 30 000 patients qui gardent des séquelles lourdes.

Quelles sont les facteurs de risque des AVC ?

Certains facteurs favorisent, à un degré divers, la survenue d’AVC.

  • L’hypertension artérielle non contrôlée par les traitements.
  • Le tabac.
  • L’âge.
  • L’hérédité.
  • Les antécédents d’AVC. On estime que 30 % des personnes ayant eu un AVC connaîtront un autre AVC dans les cinq ans.
  • Le diabète non contrôlé par des traitements.
  • L’excès de cholestérol.
  • L’absence d’activité physique régulière.
  • La consommation élevée de boissons alcoolisées.
  • Certaines maladies cardiaques, comme la fibrillation auriculaire.

Que se passe-t-il en cas d’AVC ? Quelles réactions avoir ?

Vite

Un moyen mnémotechnique pour agir 𝐕𝐈𝐓𝐄 :

Décrivez les symptômes afin déclencher rapidement une intervention. 🚑

Face à ces signes, l’enjeu est vital. Car plus on intervient rapidement, plus les séquelles de l’AVC pourront être limitées.

La victime n’a qu’un délai de 04h00 maximum pour qu’une Unité Neuro Vasculaire (UNV) puisse lui administrer un des traitements possibles.

Passé ce délai, elle gardera des séquelles plus ou moins graves. D’où l’importance que nous connaissions tous les signes d’alerte. C’est une course contre la montre.

Que faire en attendant les secours ?

Après avoir appelé le 112, suivre les conseils de l’opérateur et :

  • mettre au repos la victime jusqu’à l’arrivée des secours ;
  • noter l’heure à laquelle les signes d’AVC (déformation de la bouche, troubles de la parole, faiblesse musculaire…) sont apparus ;

ATTENTION :

Ne pas faire boire ni manger

Ne donner aucun médicament

Ne faire aucune injection même si c’est le traitement habituel.

En bref : l’AVC

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